Les maladies cardiovasculaires restent encore la 2ème cause de décès en France aujourd’hui. Plusieurs facteurs de risques sont identifiés comme la sédentarité, la tabac, l’alcool, l’hérédité, mais aussi l’alimentation. Alors existe-t-il un traitement naturel pour le coeur en prévention ? La nourriture et la qualité de nos aliments a un réel impact sur la santé de nos artères. Un régime alimentaire varié et équilibré est le maître-mot d’une diminution des risques de maladies cardiaques. Certains nutriments sont indispensables pour le bon fonctionnement du coeur, comme les oméga 3. Certaines études intéressantes ont été effectuées sur le sujet …

L’histoire de la relation entre les oméga 3 et la santé cardiovasculaire

Dès 1741, Hans Egede, un missionnaire luthérien norvégien s’était aperçu lors d’une mission au Groenland que les Esquimaux étaient très peu sujets aux maladies des occidentaux.1 Puis, deux siècles plus tard, deux chercheurs Danois Niels Kromann et Anders Green ont réalisé une étude de 1950 à 1974 sur la santé des habitants d’Upernavik au Groenland 2. Celle-ci consistait en une comparaison de trois populations dont deux groupes d’Esquimaux composés au total de 1 800 individus. En fait, une partie restait au Groenland avec une alimentation dite traditionnelle, composée essentiellement de produits issus de la mer. A l’inverse, l’autre partie avait émigré au Danemark avec une alimentation dite occidentale, riche en oméga-6 et acides gras saturés. Le dernier groupe était celui de Danois vivant au Danemark avec un régime occidental.

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Les résultats étaient significatifs :

  • D’abord, le nombre d’infarctus chez les Esquimaux vivant au Danemark a augmenté de manière significative : 40 Esquimaux du Danemark contre 3 chez ceux du Groenland.
  • La mortalité par maladie coronarienne chez les Esquimaux (3,5%) était très inférieure à celle des Danois (45-50%).
  • Enfin, le taux de cancer de la prostate chez les Esquimaux était significativement plus faible.

Des études plus récentes continuent de le prouver…

Les études cliniques et épidémiologiques démontrant les bénéfices des oméga 3 sur le système cardiovasculaire sont nombreuses. Mais peut-on parler de traitement naturel pour le coeur ? A défaut de pouvoir vous présenter toutes ces études, nous vous citons 2 exemples :

  • Une étude a été menée pendant 16 ans sur 84 688 femmes âgées de 34 à 59 ans, ne présentant pas de maladie cardiovasculaire ni de cancer. Elles ont rempli plusieurs fois un questionnaire sur leur alimentation. En conclusion, le risque de maladies cardiovasculaires était plus faible chez les femmes mangeant du poisson et des oméga 3 de manière importante. Les femmes ayant consommé du poisson au moins cinq fois par semaine pendant 16 ans présentaient 45% moins de risque de souffrir de maladie cardiovasculaire. Le risque diminuait de 20% pour celles qui consommaient du poisson une à trois fois par semaine.3
  • De plus, une étude italienne dans laquelle 11 323 hommes et femmes ayant fait un infarctus moins de trois mois auparavant ont été divisés en quatre groupes. Chacun a reçu une supplémentation en vitamine E, soit une capsule d’huile de poisson riche en oméga 3, soit une combinaison de vitamine E et huile de poisson ou le placebo. Le risque de mort subite a diminué significativement au bout de 4 mois de supplémentation chez le groupe ayant pris au quotidien une capsule d’huile de poisson. Enfin, au bout de 6 à 8 mois, le risque de mort cardiovasculaire a également diminué.4

Grâce à toutes ces données scientifiques, l’ANSES a établi en 2011 des Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) pour les oméga 3 :

  • 250 mg/j de DHA
  • 500 mg/j d’EPA et DHA

De surcroît, le nouveau PNNS de 2017 (Programme National Nutrition Santé) préconise la consommation d’un poisson gras par semaine.

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Références

  • 1 Egede, H. Det gamle Grönlands nye Perlustration, eller Naturel-historie, og Beskrivelse over det gamle Grönlands, Situation, Luft, Temperament og Beskaffenhed. (1741)
  • 2 Kromann, N., & Green, A . Epidemiological studies in the Upernavik district, Greenland. Acta Medica Scandina vica, (1980) 208(1‐6), 401-406.
  • 3 Frank B. Hu, Leslie Bronner, Walter C. Willett, et al. Fish and omega-3 intake and risk of coronary heart disease in women. JAMA 2002 Apr10; 287 (14): 1815-21.
  • Early protection against sudden death by. n-3 polyunsaturated fatty acids after myocardial infarction: time-course analysis of the results of the Gruppo Italiano per lo Studio della Sopravvivenza nell’infarto miocardico (GISS)-Prevenzione. Marchioli R et al. Circulation, 2002 Apr 23; 105 (16): 1874-5.
  • Anses. Actualisation des apports nutritionnels conseillés pour les acides gras. 2011.
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